Défi “écrire tous mes articles en japonais pendant 3 mois” : le bilan !

Avec un petit mois de retard (qui m’aura permis de profiter encore plus de l’immersion !), je t’écris pour te proposer le bilan de mon défi un peu fou, que j’ai détaillé dans cet article à l’époque, et dont tu te souviens peut-être si tu consultais déjà le blog à l’époque ! ^^ Honnêtement, je doutais du fait d’y arriver. Notamment car cela a fait appel à beaucoup de mots nouveaux et à des tournures de phrase assez particulières, que j’ai appris à maîtriser. Et même si, au final, les versions en japonais de chacun des articles sont plus courtes que les versions originales en français, il n’empêche que ça fait 5 articles écrits dans une langue totalement différente et que j’ai tenté de façonner au mieux (voir lien vers eux en bas de page). Même si des améliorations sont possibles, j’ai choisi de ne pas passer trop de temps sur la relecture, pour éviter de perdre trop de temps, mais surtout car un natif ne passerait pas trop de temps à relire un article de blog dans sa propre langue,...

Mon défi : écrire tous mes articles en japonais pendant 3 mois

J’apprends le japonais depuis maintenant deux ans et demi, et il faut avouer que j’ai la sensation d’avoir atteint un palier. J’ai un niveau correct dans cette langue, je suis assez familier avec la grammaire, possède un vocabulaire plutôt varié et parle assez fluidement. Mais malgré cela, je sens que mon niveau stagne, et il m’arrive encore de traduire mentalement en français. Et je pense qu’il s’agit de notre pire ennemi quand on veut progresser dans une langue. Non seulement on en perd toute la saveur et la particularité, mais en plus, on a constamment cette (affreuse) sensation d’avoir un mauvais niveau. Évidemment, vu la complexité de la grammaire nippone et son éloignement radical de la grammaire française (tu peux cliquer ici pour t'en convaincre), je reste indulgent avec moi. Cependant, je suis convaincu (et je pense que toi aussi) que ce problème vient moins de la difficulté de la langue que d’un manque d’immersion dans cette dernière. Il est bon d’avoir de la régularité...